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- littérature et
société écrivains
Oise art-artiste-culture financement de la "culture"
-
de la place de la littérature dans la société
ou
de certaines politiques culturelles...
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INSTITUTIONS
ET ARTISTES ET ÉCRIVAINS "LOCAUX"
Toujours,
dévoiler dévoiler, la réalité du monde
artistique et littéraire... Pour les
artistes et ... écrivains. Car, face à la
désaffection générale, que cultive une
hypocrisie quotidienne par délit de
fainéantise de désintéressement mesquin et
... qui ne daigne même pas prendre un
abonnement ... une revue qui, même si elle
est subventionnée par le C.N.L. — ce qui
prouve sa très bonne qualité - est financée
par ses seuls directeurs (quelques personnes
qui de leur poche...), par exemple.
Toujours,
dévoiler dévoiler, pour
les responsables des organismes culturels
par exemple qui pourraient, eux aussi
aider la création...
ARTIS
FACTA, extrait d'un bilan, fin 1997 - début
1998
|
LA
LITTÉRATURE ET LA VILLE
Le
collectif tient également à donner la réflexion
qu'[il] porte sur la présence de la littérature
au sein même de la ville de et sur la région
alentour. Comment
créer un événement mettant en avant, basé
sur, la Littérature ?, est la
question qu'on peut se poser en cette fin
d'année. La musique a en effet les , le festival
, le , les... ; la peinture, les arts plastiques
— dont la photographie —, et autres
installations, ont les galeries et (il faudrait
encore parler de l'action récente qui s'est
développée autour du cirque, ou de la danse à ),
qu'a la littérature ? Elle s'exprime bien un peu
par le biais du , théâtre qui a aussi ses lieux
associatifs. Mais le théâtre n'est qu'une partie
de la littérature, bien spécifique. Il y a bien
eu la venue d' , celle de , d'autres actions qui
ont vu venir des gens aussi importants qu' , ,
ou . Mais il manque un projet d'envergure, qui
réunirait les initiatives personnelles passées.
Avec : des invitations d'écrivains, dans les
écoles, dans la ville... ; des rencontres, des
séances de signatures dans les librairies ; des
lieux de lecture réguliers, fidélisant un
public, capable d'amener les professeurs de
français et de littérature (lycées ou
universités), bibliothécaires et autres amoureux
de la littérature, dans les bibliothèques, dans
d'autres lieux. À trouver.
Le collectif a
bien son idée personnelle. [Il]
serait
prêt à (des
projets sont là, cristallisés autour de deux
projets principaux). Mais la tâche
est d'ampleur, et vu les conditions de
fonctionnement de l'association (fonctionnement
basé en grande partie autour d'un, qui plus est,
grandement occupé par sa tâche
de création), ils ne pourront voir le jour,
s'ils le voient, qu'après une longue
période de gestation. Alors ? Trouver des
partenaires ? Au ? Des metteurs en
scène ?, qui n'hésiteraient pas à consacrer leur
temps à la littérature et à sa
mise en avant ? Avec le concours d'autres poètes
? De l'Antenne et
du réseau
des
bibliothèques
? Chaque ville de France, moyenne et grande, a
besoin de son Emmanuel Hoog (l'organisateur
national du dernier Printemps des poètes),
à son niveau à elle.
ARTIS
FACTA, extrait d'un bilan, octobre 1999
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CRÉATION
ET SOCIÉTÉ
—
Envoi des "manifestations" du collectif pour le
futur calendrier culturel de
—
En
guise de boutade mais en fait, pas seulement...
Les "manifestations" du collectif déclarées
furent « x écrit tous les jours de
à » et « Visite de
l'atelier x ». L'annonce au service
culturel de ne fut suivie d'aucune réponse ni
fait. Si le caractère quelque peu incongru peut
aujourd'hui apparaître au vu dudit calendrier,
la déclaration effectuée, , est à prendre comme
le militantisme de l'acte créateur, constamment
passé sous silence, aussi bien par les media que
par les acteurs culturels...
ARTIS
FACTA, extrait d'un bilan, 2002-2003
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LITTÉRATURE
EN RÉGION
Il
n'est pas inutile de revenir
sur le
Conseil x x - qui préfèrait par ailleurs
subventionner largement les poètes amateurs de
la Société des, pour le Printemps
des poètes ou pour célébrer Ph. L., qui
mériterait quand même d'être tiré vers le haut,
et non vers le bas, tout du moins en ce qui
concerne la grande activité qu'il a exercée au
sein du ... - Les deux actions
cumulées, , mettent en avant le manque cruel au
niveau de la région d'un C.R.L., Centre
Régional des Lettres, qui saurait mettre
en place tant au niveau de la région que du
département, des actions littéraires et
poétiques dignes de ce nom...
ARTIS
FACTA, extrait d'un compte-rendu, 28 octobre
2003
|
pour
leur action en région :
le
CRL
Basse-Normandie
Inventaire/Invention
(lectures, rencontres, etc. - Seine
Saint-Denis)
Escales
des lettres (Nord-Pas de Calais)
l'opération « Un auteur parmi les
livres » Tick'Art (Île de
France)
- Mél (Maison des écrivains et de la
Littérature)
mais aussi
l'ARALD
(Rhône-Alpes)
le
CRL
Bourgogne
l'opération
Portraits d'écrivains
par le CRL
de Franche-Comté
etc.
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société écrivains Oise art-artiste-culture financement de la "culture"
-
.
Écrivains et critiques littéraires de l'Oise
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-
littérature et société écrivains Oise art-artiste-culture financement de la "culture"
-
.
Ne
prenons pas les choses à l'envers
ou
de l'Art, de l'Artiste,
et de la Culture...
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MAIS OÙ SONT LES
DIFFUSEURS DÉPARTEMENTAUX ?
Jeudi
s'est tenu à Amiens, capitale picarde, la «
réunion » concernant le Shéma
Régional de Développement Culturel.
Autour de la table, des personnalités diverses
comme Madame , ou Monsieur , ou encore P B
(Intervenant en Arts Plastiques, se présentant
aussi comme artiste professionnel), et
quelques autres moins connues. La question de
l'atelier du jour : comment permettre à des
artistes de travailler et de diffuser leur
travail (on parle moins « d'œuvre » que de
« travail », selon P B) à l'étranger ?
La
Région Picardie a mis en place un programme, « Eurodysée
»,
qui, par un système de bourses, permet à des
artistes qui le souhaitent, d'aller travailler
à l'étranger et notamment dans certains pays
d'Europe. Cette initiative me semble tout à
fait louable. Encore faut-il, en effet, que
les personnes susceptibles de diffuser cette
information soient non pas invitées mais
convoquées officiellement par l'organe
officiel de la Région, afin que l'information
soit elle-même diffusée auprès des personnes
censées être intéressées. Or, à B du moins,
cela ne semble pas être le souci de la
direction des affaires culturelles qui n'a
dépêché qu'une personne en la matière, la
Directrice de . On peut en effet supposer que
l'information qui découlera de cet atelier
sera diffusée au sein de l'école, à moins que
... ne soit dans les mêmes procédures et
méthodes de travail que son directeur des
affaires culturelles : attendre que cela
puisse intéresser quelqu'un qui viendra
s'informer de lui-même !... Je crois que cela
n'est pas une preuve de bon sens ni de
dynamisme culturel, et encore moins d'échange
entre les services et ou instances culturelles
de la région. Un petit exemple : je suis
à B depuis près de 10 ans lorsque j'apprends
qu'une amie ouvre son atelier à
Villers-Côterets alors qu'elle n'est là que
depuis quelques mois ! Comment [cela] est-ce
possible ? Elle est allée chercher
l'information, on lui a fait la proposition
parce qu'elle faisait déjà partie d'un réseau
(celui des anciens élèves de beaux-arts
!!!)... Belle leçon de démocratie ! Comment ne
peut-on pas être découragé de voir cela, mais
aussi que le système est dévoyé parce qu'il
lui manque des moyens de diffusion, mais aussi
de promotion, ou encore des lieux de
production.
Il
ne semble pas clair pour tout le monde que les
représentants des différentes « affaires
culturelles » doivent être convoquées afin
d'établir un cahier commun et une liste de
diffusion claire et efficace, au delà des
clivages politiques. Il ne faut pas tout
confondre et faire des amalgammes qui
paralysent plus qu'ils montrent un manque de
bon sens qui dépasse parfois l'entendement au
point d'engager des fonds publics de manière
absurde.
Mais
encore faudrait-il aussi que les directions
des affaires culturelles se sentent concernées
: il est temps de proposer des actions de
cohésion si nous voulons redonner vie à une
région qui reste une terre de passage. Il faut
que ces directions des affaires culturelles
lancent des campagnes d'indentification auprès
des populations afin d'identifier la nature et
le nombre des différents acteurs artistiques
qu'elles disposent. Il sera simple ensuite de
proposer par voie Internet des informations
les concernant directement (programmes,
manifestations, créations diverses — lieux,
évènements...).
Certes
il ne faut pas non plus que les personnes
attendent qu'on les contacte, et je ne pense
pas d'ailleurs que les plus motivées soient
les plus passives. Je veux juste dire que si
la Région Picardie se questionne sur les
raisons d'un manque de dynamisme (région trop
enclavée entre des régions plus dynamiques —
et qui ne sont pas forcément des régions moins
« de passage » qu'elle —, par exemple), c'est
aussi et sans doute parce que les logiques et
procédures mises en place actuellement sont à
revoir. C'est aussi parce qu'elles
n'exploitent pas de manière assez optimale les
moyens de mises en relation dont elles
disposent. Mais cela dit, il faudrait pour
cela des moyens et des procédures réorganisés
autour d'objectifs ainsi redéfinis. Par
ailleurs, forte de sa population active qui
reste sans doute parmi les plus jeunes
actuellement, de tels moyens et procédés mis
en place trouveraient vite échos. Et l'on voit
bien l'intérêt voire l'importance que pourrait
avoir un organe chargé de diffuser ces
informations auprès des instances officielles,
mais aussi directement auprès des personnes
visées, et vice-versa. On voit aussi comment
cet organe pourrait vite devenir un moyen pour
promouvoir les talents cachés de notre Région
Picardie, en fonctionnant comme un relai à
double sens.
DU STATUT
D'ARTISTE
Par
ailleurs, P B, qui siégeait à la droite de Madame
, comme personnalité connue et reconnue des
institutions régionales, a placé comme
revendication la notion d' « artiste
professionnel ». D'une manière générale, on peut
déjà se demander en quoi cette notion aura à faire
dans le propos concernant les organes de
diffusion, si ce n'est sans doute que P B voudrait
que d'abord, les informations parviennent à une
liste d'artistes qu'un statut viendrait identifier
et par là même officialiser. Mais il ne faut pas
confondre : pour être fonctionnaire ou personnel
des collectivités territoriales, il faut passer
des concours difficiles par ailleurs de plus en
plus remis en cause, du moins par leur nombre !
Quant aux artistes officiels, aucun d'entre-eux
n'a jamais revendiquer de statut, mis à part la
critique... officielle !!!!...
Je
crois qu'un statut d'artiste professionnel
n'aurait aucun intérêt autre que celui-ci, ce
que le statut d'intervenant comble
suffisamment. Je crois que ce que veulent les
artistes, c'est non pas tant un statut, c'est
un reconnaissance qui passe avant tout par la
valorisation de leur individualité, de leur
capacité, de leur désir et volonté de se
montrer, d'exister (d'où l'importance de
moyens de diffusion dont j'ai parlé
précédemment). Ceci implique au moins deux
choses essentielles : des lieux pour produire,
d'abord et avant toute chose (il y a tant
d'artistes qui cherchent des lieux si rares
mis à leur disposition pour créer) ; et comme
il l'a été dit pendant cet atelier du SRDC,
des lieux d'exposition. On se demande alors
pourquoi la Picardie, si soucieuse de
promouvoir et dynamiser culturellement sa
région, n'a toujours pas de lieu d'exposition
des collections du FRAC digne de ce nom. À
moins que ces collections ne soient pas aussi
riches et/ou aussi dignes d'intérêt qu'elles
ne méritent pas un Centre d'art contemporain
picard !!??...
Nous
laisserons cette appréciation au jugement des
artistes dignes de ce statut. Car avant de
revendiquer un statut d'artiste professionnel,
sans doute faut-il s'interroger sur ce qu'est
un artiste. Quelqu'un qui travaille... Oui !
Mais pas comme un simple intervenant... Non !
Quelqu'un qui cherche une reconnaissance...
Oui ! Mais pas essentiellemnt financière...
Non ! Quelqu'un qui cherche une
rémunération... Oui ! Mais pas à n'importe
quel prix, ni à tout prix... Non ! L'art n'est
pas de l'artisanat. Et la Maison des artistes
lui suffit bien, qui lui ponctionne les
charges et autres taxes dont seul l'État sait
vous gratifier pour reconnaître votre travail
!!!... Et quel statut garantira le SMIC, mais
aussi la possibilité de revendiquer plus pour
vivre dignement de son art...? L’artiste
aura-t-il la garantie si ce n'est la
possibilité de fixer lui-même la valeur de son
travail ? Il le fait déjà, avant ou à moins
que l'objet ne lui échappe.
Et
le problème se pose autrement. J'en profite
ici pour proposer la création d'un nouveau
type de contrat de travail qui serait quelque
peu basé sur celui des intermittents du
spectacle (par exemple, s'il en est !), afin
de développer le mécénat : reposant sur un
projet artistique clair, un accord est passé
avec l'entreprise mécène (exonérée des charges
patronales par exemple) qui rémunère l'artiste
comme un salarié sur une durée déterminée pour
la réalisation du projet ; l'œuvre n'est pas
forcément acquise par l'entreprise mécène qui
peut en faire dépôt au centre d'art
contemporain ou auprès d'une commune
intéressée qui s'engage à financer alors une
partie du projet (prise en charge des
exonérations par exemple, et/ou d'une partie
de la rémunération déterminée avec l'artiste
et l'entreprise). Ceci permet donc
d'identifier sans enfermer ; de promouvoir et
de montrer sans orienter ni officialiser ou
catégoriser ; de dynamiser
« démocratiquement » et librement
sans imposer une vision ou une attente
esthétique. Cela permet de laisser au libre
arbitre du public comme une proposition, comme
vecteur de promotion locale et de
sensibilisation à la production artistique,
même la plus modeste, et quelques soient les
moyens mis en jeux.
DU SRDC ET
CIE...
Artis
Facta
ne revendique rien de particulier pour les
artistes plasticiens, si ce n'est des moyens de
diffusion et surtout des lieux de création et de
monstration, identifiables et officiels (voire
officialisés). Non pas à travers un statut, mais à
travers une vraie prise de conscience de ces
problèmes fondamentaux débouchant sur des actes
qui permettraient une vraie réhabilitation de
l'artiste dans la cité, une vraie lisibilité
culturelle, ouverte et dynamique, propre à
sensibiliser démocratiquement tous les
concitoyens. Voilà pourquoi, au travers de
programmes annoncés et diffusés avec et vers les
publics directement concernés, un travail
essentiel est à faire au plus vite sur la mise en
commun et sur la recherche d'informations. Nous
sommes au siècle de la télécommunication galopante
et déstructurée. Une telle mise en œuvre
montrerait que la Région Picardie est capable de
rattrapper son retard culturel, est tout à fait à
même de valoriser et promouvoir son partimoine
(humain et matériel) au travers d'une logistique
moderne utilisée efficacement et rationnellement,
et pouvant faire modèle à l'avenir.
LAWRENCE
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littérature et société écrivains Oise art-artiste-culture financement de la "culture"
-
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Pour qui sonne la Culture à la ville de x ?
Un artiste s'interroge...
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Suite
à l'article paru dans le xx daté du samedi 17
février, nous pouvons nous féliciter que la ville
de B. fasse enfin la « promotion » des
artistes d'ici ou d'ailleurs qu'elle héberge en
son sein. En effet, on ne peut qu'encourager le
fait que cette ait enfin pris conscience que les
organes de la presse sont aussi des organes de
diffusion de la culture avec lesquels son service
culturel peut et doit travailler. Et je salue la
démarche, même si par ailleurs je regrette que le
service culturel n'ait pas depuis longtemps pris
l'envie d'instituer ce rendez-vous avec les
lecteurs qui sont aussi ses citoyens.
D'après
ce que j'ai appris lors de mon passage dans ces
mêmes ateliers jusqu'à il y a peu (ateliers qui
ont repris vie depuis environ deux ou trois ans
maintenant), je suis heureux de constater que les
fonds publics réservés au programme des Ateliers
d’artistes, fonds qui servent aussi à la promotion
des artistes en résidence ou non, sont ainsi
dépensés par la ville de B. pour promouvoir la
culture sous toutes ces formes, contemporaine ou
actuelle. Et le travail des trois artistes cités,
, Jacques Haramburu et , est sans nul doute de
qualité pour que la ville leur confie un lieu de
travail mais aussi un lieu d'exposition.
Cependant,
je m'interroge sur le choix de la municipalité de
B. de promouvoir principalement l'œuvre de Jacques
H., . Je ne veux ici en rien reprocher à cet
artiste le fait qu'il bénéficie ou va bénéficier .
Mais je voudrais attirer la réflexion de sur les
points suivants qu'il me semblerait intéressant
qu'elle prenne en compte, si celle-ci veut encore
situer sa gestion dans une vision juste,
républicaine et citoyenne aux yeux de ses
administrés. En effet, il me semble étrange que le
choix de promouvoir et diffuser une production
culturelle quelle qu'elle soit (avec force
documents imprimés : plaquette et catalogue
d'exposition, tel que le stipule l'un des
articles) s'est porté sur un artiste qui, puisque
comme nous l'apprenons, Jacques H., […]. Encore
une fois ma démarche n'est en rien sectaire ni
régionaliste. Elle tente d'interroger les raisons
qui font que l'œuvre des artistes locaux qui ont
été exposés ces dernières années à B., n'a pas
fait l'objet de promotion ou diffusion pouvant
rivaliser avec une somme telle que les 35000
euros engagés pour le seul Jacques H.,
comme annoncé dans l'article du ! Y aurait-il ici
un déni de la part du service culturel dirigé par
monsieur C. qui découlerait davantage du fait que
les deux artistes dénigrés avaient été choisis par
B. B. (ex-chargé de mission arts plastiques à) ?
Il est à noter aussi qu'ont été passés sous
silence par le chef du service culturel, les deux
textes réalisés par B. B. avec ces deux artistes,
dont je suis, vous l'aurez compris, et cela pour
les mêmes raisons. Alors même que monsieur C.
lui-même m'avait proposé d'éditer un
livret-catalogue lors d'une entrevue au mois
d'avril 2005. Sa proposition resta lettre morte
pour des raisons qui laissent penser que ce
dernier aura voulu faire table rase de la
difficile “période B. B.”, en oubliant aussi vite
ses promesses, ses propositions. Mais quelle
estime pour les artistes engagés dans cette (més-)
aventure, qu'ils soient d'ici ou d'ailleurs,
connus ou non ?...
Et,
cela renvoit aussi à d'autres questionnements
corollaires et néanmoins importants : quelle
politique culturelle la ville de B. et son service
culturel défend-elle ? Une politique basée sur les
actions épidermiques et ne misant que sur des
personnalités au risque de bafouer, ou tout au
moins de laisser de côté les acteurs de sa culture
locale est-elle enviable pour , pour son image et
son dynamisme ? Pour qui et pour quoi les impôts
des b. doivent-ils servir la cause en priorité ?
Cette question mérite aussi d'être posée, puisque
les articles du parlent de trois personnes ou
personnalités invitées ? Si ce genre d'initiative
locale est tout à fait louable, que la ville de B.
se dote d'un financement adapté, il serait tout
aussi vénérable que la municipalité de madame
montre une meilleure équité pour éviter que cela
ne coûte la place à la culture locale, qu'une
ville comme B. se doit de défendre, solliciter et
renforcer par des financements répartis selon des
priorités et des critères clairement énoncés !
Charge au service culturel de respecter les
décisions d'une politique établie avec des
objectifs annoncés sous peine de continuer à voir
le déclin ou l'enlisement de ces acteurs qui ont
déjà beaucoup de mal à trouver des organes de
promotion et de diffusion abordables ou tout
simplement volontaires ? À moins que le service
culturel de la ville de B. fonctionne comme un
organe autonome, électron libre qui distribue sous
sa seule responsabilité des fonds publics que lui
alloue une municipalité incapable de diriger son
service selon une politique réfléchie, organisée
et soucieuse d'une vraie transparence et en toute
impartialité ?
LAWRENCE
-
artiste, qui n'est pas tout seul...
(cet article est la base de celui paru
dans le Courrier picard Oise, mais aussi
les premières contributions, sous le titre « De
l'art d'être artiste à Beauvais - Résidences
d'artistes, peintres ou écrivains, mise à
disposition de salles de spectacles [...] de la
Ville ne font pas l'unanimité auprès de tous les
artistes locaux », le 11 mars 2007
page 9)
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- littérature et
société écrivains Oise art-artiste-culture financement de la "culture"
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